RECIT
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Justin
la surprenante aventure judiciaire d'un citoyen ordinaire
Ce site traite de l'inégalité des hommes devant la justice
par BrucH
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Résumé:
L'auteur dénonce les travers d'un système judiciaire qui ne donne pas le droit aux citoyen ordinaire d'être entendu et de se défendre seul face aux représentants de la justice ou de l'état violant l'article 10 de la convention des droits de l'homme. La justice refuse d'admettre ses propres erreurs quite à s'arranger avec les textes. Les derniers échanges épistolaires de ce citoyen avec le Ministre de la justice laissent à penser que, malgré le rapport Sauvé , accablant pour la Justice, le chemin sera encore long avant de " Rendre justice aux citoyens".
"La justice, c'est 30 ans d'abandon politique, humain, budgétaire (Eric Dupont Moretti)"
#injusticia #injusticia-pagesperso-orange #EHPAD
« J’ai tous les droits moi monsieur ! ... Je suis avocat ! ».
Justin, citoyen ordinaire, confronté à des abus de justice, n'a pu s’empêcher de lui répondre par un tweet :
« Non , monsieur! un avocat n’a pas tous les droits, il n’a que celui que lui confère la convention signée avec son client. Rien de plus ! » ... Et pourtant....
De l’abus de confiance d’une agence d'envergure nationale jusqu’aux mensonges d’avocats devant la cassation, tels des vautours ou des fossoyeurs, les manipulations des différents intervenants de cette histoire, juristes et professionnels de tout poils, furent nombreuses. Dictées par le profit ou l’intérêt personnel avant tout. Nous sommes très loin de la recherche d’honnêteté et de vérité que tout un chacun serait en droit d’attendre des auxilliaires de justice. Qui aurait pu imaginer que la mise en vente d'un petit appartement puisse suciter autant de malversations?
Le 7 janvier 2015, à Paris, de jeunes illuminés mettent à feu et à sang un organe de presse satirique. Ils enflamment la planète au désespoir d'une société malade !
Le 7 janvier 2015, dans son bureau discret au tribunal de grande instance , contre toute attente , contre toutes les jurisprudences, un juge prononce la culpabilité de celui qui vient défier l'ordre établi en dénonçant l'injustice qui lui a été faite. Ce fut le point de départ de nombreux dérapages qui conduiront Justin à mener seul son combat pour la vérité face aux acteurs de l’organisation judiciaire et de la vie politique jusqu’aux plus hauts niveaux politique et la cour européenne.
"Dans un précédent échange, j'avais fait valoir que la clause de suspension n'étant pas réalisée, pour demandes de prêt non conformes nous vendeurs n'étions pas en mesure de conclure une autre vente avant d'avoir clos cette affaire. Vous trouverez ci-joint copie du courrier de renonciation à la vente reçue ce jour suite à votre intervention. Comme vous pouvez le constater, elle est signée uniquement de Mr Maurice et non de Madame Marie Louise, seule acquéreure.
Pouvez-vous me confirmer que ceci nous libère de l'obligation de vente à leur égard?
De notre côté, compte tenu de leur âge nous ne souhaitons pas de vente forcée. Je vous demande de m'indiquer la procédure à suivre pour faire valoir nos droits par application de la clause pénale et le paiement de tout ou partie de l'indemnisation fofaitaire."
Ce mail restera sans réponse.
Au début de l'été, Justin reçoit une ordonnance émanant du Juge de Mise en Examen. Il est débouté de la demande faite par l'avocat concernant les récépissés de prêt. Le juge refuse l'accès aux preuves et considèrant qu'il n'a "pas le pouvoir de statuer sur les fins de non recevoir" , deboute Justin et le condamne aux dépensrefuse l'application de l'article 700 qui aurait permis aux mis en cause de toucher des frais d'avocat et condamne aux dépens. Justin croit réver. Il reclame l'application de la loi et il se fait condamner ! Il appelle aussitôt l'avocat qui le rassure en disant que dans cette procédure il n'y a pas de dépens. Dans l'arrét , le juge indique même que le CMB affirme ne pas disposer les pièces réclamées . Qui peut croire qu'une banque qui a écrir à son client "refuser un prêt"ne garde pas trace des demandes pendant plusieurs années ?
Suite aux derniers échanges de mails de la veille au soir dont elle a eu connaissance, la présidente relève que Me Elcé n'a pas présenté de dossier. Puis elle invite Justin à présenter son affaire. Justin dénonce alors les manipulations et le mensonge depuis l'origine et portés . Il apporte les preuves et détaille comment il a été mis devant le fait accompli pour l'assignation des banques faite en son nom et sans accord. Son mémoire, qu'il avait adressé à l'avocat et à la cour quelques temps au paravant, reprend point par point toute l'histoire et précise les toutes contradictions relevées. Il demande le remboursement des frais supplémentaires qu'il a du engager et tous les excès de procédures qui ne sont pas de son fait.
Acte 7: Fausse facture
Maître Elcé est vexé. Il établit une facture de dépens à son bénéfice: une "taxe de 12€ pour sa propre plaidoierie", il y ajoute une refacturaion de frais bancaires qu'il a du supporter sur son propre compte suite à intervention de l'huissier intervenu après le premier jugement en appel. Une facture en contradiction totale avec les textes car la loi encadre strictement les dépens (art 695). Il n'y est nullement fait état de frais bancaire , ni de frais d'avocat pour sa propre plaidoirie, c'est un abus de plus!
Cette fausse facture, Justin la dénonce une nouvelle fois auprès du Bâtonnier qui ne réagit toujours pas. Puis face à de nouvelles menaces d'intervention d'huissier brandies par Me Elcé, il règle les 57€ de dépens qui lui sont intimés.
Ignorant l'article 40, ni le Bâtonnier, ni le Procureur saisis de plaintes pour abus de faiblesse et abus de confiance ne remettent en cause les excès de leur pair.
Le Procureur général saisi lui aussi ignore la plainte et l'avocat général menace même Justin au nom de l'article 177-2 du code de procédure civile qui sanctionne les constitutions de partie civile abusives ou dilatoires et, ironique Il invite Justin ... à consulter un avocat (sic) ou à déposer une nouvelle plainte auprès du doyen des juges quand les plaintes précédentes ont déjà été classées.
Aujourd'hui, Maître Elcé continue d'enseigner en faculté les subtilités du droit à de jeunes étudiants. Il reste inscrit à l'ordre des avocats et au barreau sans que personne ne s'en émeuve.
Quant à Justin , "il jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus." (Jean de la Fontaine )
Et pourtant l'affaire n'en reste pas là...
Acte 8: La greffière incompétente
Quelques temps plus tard, la 2ème cour d'appel, saisie par Justin en vérification des dépens réclamés , répond (sic) :
"La Directrice des services de greffe judiciaire adjointe de la Cour d'Appel sus visée, incompétente en application de l'article 695 du code de procédure civile, pour vérifier le montant de 45 euros concernant les frais bancaires, certifie avoir vérifié conformément aux prescriptions de l'article 705 du code de procédure civile le présent état de frais et l'avoir arrété à la somme de 12 euros " ! Un article 695 qui encadre strictement les frais autorisés et ne mentionne nullement que des frais bancaires puissent être ajoutés aux dépens.
Incompétence , le mot est lâché, il est formulé par la Directrice du Greffe, il sonne le glas d'une farce de justice qui a conduit Justin à prendre contact avec toutes les autorités judiciaires et politiques du pays jusqu'aux plus hauts niveaux de l'état, sans que personne ne veuille remettre en question un "désordre par eux établi".
Maître Elcé conclut en écrivant dans un dernier courriel " je ne reconnaitrai jamais rien".
Acte 9: La subornation de témoin
Cette fois -ci, juste avant la fin du délai de prescription concernant la vente effective de l'appartementà une autre acheteuse, Justin a saisi le procureur une seconde fois pour abus de faiblesse, dans cette vente clairement manipulée. Il y dénonce un soupçon de collusion et il demande au procureur d'effectuer une enquête. La plainte envoyée en recommandé n'est pas enregistrée par le Procureur. Cette fois ci, celui-ci a attendu un an avant de faire convoquer Justin devant la police. Curieusement, c'était quelques jours après visite du ministre de la justice (2) venue dans sa ville désamorcer la "crise des robes noires". A la Ministre, Justin s'était déjà plaint du déroullement de son affaire et notamment sur l'arrêt de cassation. Sans obtenir de réponse, il avait fait part de ses doutes sur l'indépendance de la justice.
Soulagé, l'officier imprime deux exemplaires de son rapport. Il les présente à Justin pour signature. Il les pose en équilibre sur une pile de dossier, sans les lâcher et sans que celui-ci puisse les lire. Il indique du doigt où Justin doit signer. Justin refuse d'abord de signer puis fini par s'exécuter. L'officier Denis refait un autre tirage, sous prétexte d'erreur, et les fait signer de la même manière. Justin en demande une copie. L'officier s'agrippe à la liasse et explique, "ce n'est pas prévu dans la procédure !". Surprenant !
Acte 10: Le déni du tribunal administratif
10 ans après le début de cette affaire, un virus nommé SARS-Cov2 arrête le monde entier. Il est interdit de faire plus de 1Km ! Même en rase campagne ! Justin et son épouse n'ont plus comme interlocuteur que leurs quelques voisins et des vaches. Leur fils est confiné dans un pays lointain, il perd son emploi. Leur fille qui fabrique des savons n'a plus le droit de vendre ses produits "non essentiels". Le troisième est empêché par les règles d'attribution de visa aux affaires étrangères de vivre avec celle qu'il aime.
" C'est l'occasion de reprendre des choses que l'on n'a pas eu le temps de faire. Rien ne va plus, nous sommes en guerre !" clame le Président.
Justin reprend son l'affaire et rédige une nouvelle requête pour le Tribunal administratif car il ne peut accepter d'avoir eu à payer pour des fautes commises par d'autres dont certaines au nom de l'Etat. Le site internet Télérecours Citoyen lui en donne les moyens, et il réécrit toute l'affaire en insistant sur les manquements accumulés par la Justice:
La plainte est déposée contre le Ministère de la Justice auprès du Conseil d’état, Justin la formule sur la plateforme du Conseil d'Etat. Elle a pour objet, un Recours en excès de pouvoir et dénis de justice et demande réparation face aux abus de l'administration judiciaire.
Elle reprend posémment l'histoire:
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La famille, 6 frères et sœurs âgés et endeuillés... manipulés et abusés au moment du décès de leur mère par un couple d’acheteurs. Des acheteurs âgés certes mais qui savaient bien ce qu’ils faisaient...accompagnés dans leur maoeuvre la responsable d’agence et le notaire afin de brader un appartement en indivis.
Puis, en justice devant le TGI empêchés de réclamer l’application de la clause pénale prévue au compromis ...condamné à une forte peine au titre de l’article 700. pour avoir réclamé l'application de la loi...
Le fait que ni les juges , ni les procureurs n’ont voulu l’entendre ...
Justin dépose un recours en déni et en excès de pouvoir contre l’Administration judiciaire... Il dénonce les nombreux actes entachés d'irrégularité... les dissimulations et inversions de charge de preuves...les pressions des autorités pour abandonner... la faute lourde du juge du TGI... les classements sans suite du Procureur..
Il n’est ici pas contestable que ces erreurs fortement préjudiciables aux vendeurs ont été commises par les représentants de l’Etat (notaire, magistrats).
Justin rappelle le préjudice sur la vente et les frais d'avocat auxquels il s'est exposé ... un total de plus de 50 000€
Une ordonance de taxation biaisée malgré dénonciation jusqu'en Cassation.
Justino exprime son ressenti :
Sont inexcusables les conditions dans lesquelles
- se sont produites les manipulations initiales de l’agence et du couple Marie Louise et Maurice , âgés certes mais surtout indélicats,
- le notaire Gilles m’a amené à restituer le séquestre,
- l’avocat Erwan a modifié le contenu de la convention proposée pour après ne pas en respecter les termes (mêmes modifiés).
Justin persiste à affirmer que ce qu'il a dit est prouvé. Il rappelle :
" - Sur le 1er volet, ce n’est pas moi qui ai produit 3 refus de prêts tous non-conformes et que ce n’est pas moi qui ai renoncé à la vente
- Sur le 2ème volet, que ce n’est pas moi qui n’ai pas respecté la convention d’honoraire (assignation des banques),
Je persiste à affirmer que jamais je n’ai menti ni devant les tribunaux, ni devant la police.
Personne ne peut comprendre, à la simple lecture des pièces fournies par Mme Marie Louise. elle-même communiquées par son avocat, que le TGI de L. n’ait pas relevé la manipulation d’écritures et de signatures. La cour, au vu du relevé d’impôt sur le revenu, ne pouvait ignorer que Mme Marie Louise ne pouvait, de toute évidence disposer d’un prêt quelconque à son nom seul pour un achat en séparation de bien. Comment la juge pouvait-elle affirmer que la faute n’avait pas été rapportée ? Comment peut-elle justifier d’avoir mis à ma charge les frais d’avocats adverses sans s’être inquiété de ma capacité financère ?
Quand Monsieur Maurice le mari, qui se permet d’écrire et signer à la place de sa femme, mentionne le « Dalloz » dans la lettre de renonciation, on ne peut y voir qu’une grande proximité avec le milieu des juristes. Ceci a été confirmé par le fils de Madame Marie Louise quand il est venu me menacer au téléphone (l’enregistrement a été fourni au procureur). Il a même menacé l’avocat Me Elcé par téléphone.
Le refus par le juge de Mise en examen de procéder à l’injonction envers Mme Marie Louise a inversé la nécessité de preuve (récépissés de demande de prêt par l’acheteur). L’absence , par la juge d’instruction, d’analyse des pièces produites par la défense de Mme Marie Louise (manipulation au niveau de la production des pièces, des signatures et des déclarations faites) est constitutive d’une faute lourde commise il y a moins de 6 ans au nom de l’état par le Tribunal de Grande Instance de Lorient. Cette faute a été classée sans suite.
Qu’il s’en soit suivi de la part des procureurs, des magistrats d’appel et de Cassation, des bâtonniers et de l’huissier, une réticence forte à la prise en compte des déclarations que j’ai faites et de l’application de sentence d’appel n’est pas surprenant. Dans ce dossier la justice a fait la preuve de son incapacité à remplir sa mission. Elle a cautionné la renonciation d’acheteurs hors les textes, elle a cautionné le non respect d’une convention par un avocat.
Père de quatre enfants, j’avais encore au moment des faits deux fils en lycée et études supérieures, et à charge. Rien ne justifie que ma famille et moi en ayons subi les conséquences de ces manipulations. Ma vie familiale en a été fortement dégradée. Au cours de toutes ces années, j’ai été menacé à plusieurs reprises par les uns ou les autres. Ancien fonctionnaire, j’ai dénoncé des abus et des délits sans que personne ne s’émeuve. Je ne saurais dire si la plainte pour abus de faiblesse et abus de confiance déposée auprès du procureur le 6 avril 2018, a donné lieu à enquête avant leur prescription. L’officier de police ne m’en a pas touché un mot. De toutes façons, l’appréciation de délit ne m’appartient pas. Cependant, la responsabilité de l’administration judiciaire et de toutes ses conséquences demeure. Tout ceci est et restera inacceptable .
Alors aujourd’hui je saisis de nouveau le Conseil d’Etat au motif que la justice est incapable de remplir son office. Elle n’avait pas à me traiter de la sorte. Je le saisis pour excès de pouvoir commis dans leurs actes par les diverses autorités de l’administration judiciaire mentionnés ci-dessus.
Considérant que l’Etat ne peut se satisfaire que la loi ne soit pas appliquée par ceux qui en sont les garants, le Conseil d’Etat sera amené à reconnaître ici l’inaptitude de la justice à remplir sa mission. Il m’importe peu d’en connaître les raisons profondes, mais moi, Bruno, le citoyen ordinaire que je suis, demande que soit appliquée la loi du 5 juillet 1972:
Je demande que soit réparé le dommage causé commis au nom de l’état dans une suite d’affaires dont le 1er jugement remonte à moins de 6 ans. Un jugement qui, en me condamnant le 7 janvier 2015 à régler des frais importants qui n’étaient pas de mon fait, m’a traité comme un délinquant.
° Le préjudice financier réclamé est à répartir en deux parties :
- Le préjudice sur la perte de chance et la moins value à la vente tel qu’il devait être compensé soit par la récupération du préjudice total soit par la clause pénale selon les termes du compromis. Soit les 26 389€ réclamés à l’origine par l’avocat devant le TGI dont 16 500€ pour la seule clause pénale. Somme à répartir en six part égales aux six co-héritiers
- Le préjudice induit par tous les frais de justice ( avocats, huissiers…) engagés par M Bruno , pour défendre ses droits dans une action supportés par lui seul. Soit 13 757€.
Il ajoute un addendeum:
Addendum :
En outre, les magistrats du Conseil d’Etat pourront s’intéresser à :
1/ L’utilisation détournée de son sens premier qui a été faite à deux reprises de l’article 700.
Devant le TGI, l’avocat a effectué une demande d’application de cet article sur la déclaration de frais de 2500€ alors qu’en réalité il avait touché 5800€. Ceci a eu pour conséquence d’amoindrir les frais de l’accusation et de permettre au juge de considérer que la défense avait eu davantage de frais exposés.
Devant la Cassation, l’avocat avait déclaré avoir eu 3500€ de frais alors qu’en réalité il n’en avait eu aucun. Non seulement il s’agit d’une fausse déclaration, mais encore cela a entrainé le non remboursement de frais pour l’accusation à titre d’équilibre des frais exposés.
Il n’est pas normal que les déclarations de frais ne soient pas accompagnés des justificatifs permettant de valider la demande. On n’imagine pas un comptable faire aux impôts des déclarations de frais qui reflètent pas la réalité. C’est une porte ouverte à manipulations.
L’attention du Conseil d’Etat et du législateur devrait être attirée sur la nécessité de produire des justificatifs.
2/ L’obligation faite par la loi de saisir un avocat en toute circonstance, de le payer d’avance pour des actes et une convention qu’il n’est pas tenu de respecter, rendant impossible la restitution des sommes avancées. Un sorte de clause de non responsabilité a priori. Une obligation encore renforcée en 2020 qui peut supprimer au justiciable ordinaire toute possibilité de défendre ses droits. C’était déjà le cas pour les litiges supérieurs à 10 000€.
Acte 11: Le déni avéré
Trois mois plus tard après cette intervention auprès du Conseil d'Etat, Justin reçoit un courrier du Procureur du lieu où il habite. Celui-ci indique qu'il ne donne pas suite à la plainte pour abus contre X déposée plus d'un an plus tôt car l'affaire a déjà été jugée.
- Mais c'est faux! s'exclame Justin La plainte mentionnait le notaire, la juge , le fils de Marie Louise qui avait menacé Justin et Me Elcé. Justin y avait demandé l'ouverture d'une enquête et réclamé entre autre que soient vu les papiers détenus par le notaire. Il n'y a jamais eu jugement ni même enquête là dessus!
Il rédige un mémoire complémentaire , sur le serveur de Télérecours Citoyen. Il y dénonce la fausseté de l'argument du procureur et réclame que l'état assume le remboursement des frais engagés.
La réponse du Conseil d'état, elle, s'est faite attendre pendant encore 5 mois. Elle a été discrètement déposée dans le dossier sans que Justin n'en fut avisé. Surpris de n'avoir aucune nouvelle, celui-ci n'en eu connaissance qu'en se connectant au serveur un an après le dépôt de son mémoire devant le Conseil d'Etat.
Cette réponse , Justin s'y attendait. Il n'est pas surpris. Il constate cependant, que le ministère de la Justice n'a pas été saisi, et que la notification qui indique seulement : "manifestement ce recours ne relève pas de la compétence de la justice administrative... " est suffisamment évasive pour permettre toutes les interprétations.
Ainsi le Greffe du Conseil d’état, organe dont la mission est de « juger l’administration », s'appuie sur l’article R122-12 du code de justice administrative alinéa 2 qui permet au Conseil de « rejeter les réquêtes ne relevant manifestement pas de la compétence de la juridiction administrative ».
Il y a de quoi être surpris par le motif avancé: la justice ne serait donc pas une administration. Voilà qui est nouveau ! I
Acte 12: L'appel au Président
C'est décidé, le dosssier sera rendu public pour une simple question d'honnêteté.
Puisque "manifestement", l'article R122-12 "permet" au Conseil d'état de rejeter la plainte, au vu des éléments pré-cités il ne l'obligeait pas. Alors il est "permis" au citoyen ordinaire de penser que quelque chose est anormal. C'est pourquoi, face à ce Nième refus de juger émanant de l'administration judiciaire, comme il l'avais déjà fait en 2015,
Le citoyen ordinaire s'adresse au Président en avril 2021
il fera de même au Président du Sénat en demandant à être entendu par une commission d'enquêt parlementaire,
quelque soit l'identité du donneur d'ordre ou la nature de la faille juridique , pour réclamer un avis sur le fond.
Peine perdue! La réponse est arrivée par mail un mois plus tard. Toujours la même, un courrier tout préparé qui précise " Au nom de l'indépendance de la justice ...."
Quelle est donc cette indépendance de la justice qui ne respecte ni la loi et ni la vérité des faits?
Acte 13: le ministre interpellé
Dans ce courrier, Justin insiste:
• Le notaire a affirmé par écrit que la vente était réalisée mais sans convoquer à la vente et sans délivrer de lettre de carence.
• Présent dans la salle et en l’absence de mon avocat, je n’ai pas été appelé à m’expliquer devant la cour en novembre 2014,
• Malgré des faits avérés de nature délictueuse et parfois commis par des juristes, le parquet et le parquet général ont classé sans suite les plaintes contre l’état (faute lourde) et plaintes (manipulations d’écritures) contre les fauteurs de troubles classant toute procédure à leur encontre.
• Une requête en taxation d’avocat gagnée, en appel, a finalement été rejetée en Cassation pour une faute de procédure imputable à la cour d’Appel et ce en dépit du non respect par l’avocat des procédures d’appel et , en cassation, du mensonge avéré sur sa domiciliation figurant dans ses écrits.
• Le Conseil d’Etat a refusé d’intervenir dans un conflit entre une administration et un citoyen. (déni de justice)
Février 2022 , le Garde des sceaux ouvre les Etats généraux de la Justice.
Justin attendra encore longtemps la prise en compte de ses réclamations. Le ministre n'a pas daigné faire réponse.
En cette année 2022, les électeurs sont appelés aux urnes. Une fois encore , Justin se décide à faire à nouveau appel au président nouvellement élu.
"Depuis plusieurs années, j’essaie d’attirer l’attention des autorités sur un déni de justice et des fautes lourdes commises au nom de l’Etat et par des représentants de l’Etat contre une famille de personnes retraitées . Au décès de leur mère qui vivait en résidence seniors , ces personnes ont eu à subir la spoliation d’une part importante de leur héritage au moyen d’une tromperie orchestrée par l’intermédiaire de la société gestionnaire et du notaire. Ce dernier avait fait confirmé la réalisation de la vente immobilière de leur appartement en indivis sans vouloir aller jusqu’à convocation à la vente. Alors que les faux et les abus de confiance sont flagrants, la Justice s’est opposée aux demandes d’application de la loi. Par la suite, procureurs et procureurs généraux, usant d’artifices fallacieux, ont classé sans suite les plaintes déposées contre les fauteurs de trouble associés à cette histoire. Tous les faits dénoncés sont avérés, les preuves ont été communiquées mais les autorités, quelqu’elles soient,ont toujours refusé de les voir et d’analyser les responsabilités de chacun.
Force m’est de constater que la Loi écrite et promulguée au nom du Peuple français n’est pas applicable à tous. Je persiste à affirmer qu’à aucun moment je n’ai renoncé ni ne renoncerai à dire la vérité. Ce n’est pas le cas des parties adverses qui ont trompé la justice en lui fournissant des documents écrits mensongés. Outre le notaire et la justice qui sont en possession des pièces depuis le début, j’en ai fait état à la police et en 2020 au Conseil d’Etat sans que rien ne se passe.
En Novembre 2021, par l’entremise de Mme la Député , j’ai fait remettre en main propre à Monsieur le ministre de la justice, un courrier détaillant l’affaire dont il est question. Je suis extrêment surpris que plus de 5 mois après, le Ministre n’ait pas accusé réception. Faut-il y voir la marque d’un certain embarras ?
Monsieur le Président, vous qui êtes le garant du bon fonctionnement de nos institutions, je vous demande de bien vouloir intervenir auprès du Garde des sceaux afin que réponse me soit donnée. Je souhaite l’ouverture de ce dossier dont personne ne veut endosser la responsabilité au nom de l’Etat, je souhaite que soient enfin reconnus les faits et la vérité.
Veuillez agréer Monsieur le Président de la République l’expression de mes sentiments respectueux.
Signé: Justin, un citoyen ordinaire
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La réponse arrive une dizaine de jours plus tard signée du chef de cabinet du Président de la république:
Le Président de la République m'a chargé de répondre au nouveau courrier que vous lui avez adressé.
Je dois vous rappeler que le principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs ne permet pas au Chef de l'eEtat d'intervenir dans les affaires relevant de la Justice.
J'ai néanmoins signalé votre situation à Monsieur le garde des sceaux, ministre de la justice afin qu'il en prenne connaissance .
Je vous prie d'agréer etc, etc...
Et que répond le nouveau garde des sceaux?
"Seul l'exercice des voies de recours prévues par la loi peut perrmettre d'obtenir une modification de ce qui a été jugé."... Les décisions judiciaires deviennent irrévocables et s'imposent à tous."
Ici les plaintes contre l'état, puis contre le notaire, l'agence et l'avocat n'ont jamais été prises en compte par la Justice. Le procureur, le procureur général préférant n'ont jamais voulu donner suite et in fine le Tribunal administratif a débouté et refusé de juger la plainte d'un citoyen ordinaire contre une administration alors que c'est son rôle Ce refus de juger est la définition même du déni de justice tel que décrit dans la loi.
A ce jour la demande d'application de l'article L 141-1 reste pour Déni de Justice n'est toujours pas appliquée. Le silence des élites est assourdissant
Le rapport Sauvé sur les états généraux de la Justice remis au président Macron constate le délabrement de cette institution, il ne va pas jusqu'à faire reconnaitre les erreurs commises, ni appliquer les textes prévus en cas de détention de faux en écriture, abus de confiance par personne faisant autorité. Il est permis de mettre en doute qu'il soit un jour appliqué au bénéfice des citoyens ordinaires. En s'adressant aux citoyens pour la présentation de son projet de loi pour redonner confiance dans la Justice, le ministre reconnait les erreurs commises par le passé mais ici, alors qu'il n'y a pas prescription , son cabinet continue à nier la vérité.
Au nom de l'article 40 aucune autorité ne s'est levée. C'est le fameux "corporatisme" dénoncé par le président lui-même et qui gangrène notre société. Il faut le reconnaître, l'Etat n'est pas en capacité d'appliquer ses propres.
Reste la Cour Européenne de Justice.
Acte 14: Et l'Europe dans tout ça ?
Il a fallu attendre le 5 Janvier 2023, pour que le Ministre prenne la parole devant un pareterre de journalistes pour annoncer sa réforme de la Justice . Dans une envolée lyrique qui sonne à l'oreille de Bruno comme une réponse à son propre courrier, il déclame:
"La justice, c'est 30 ans d'abandon politique, humain, budgétaire (Eric Dupont Moretti)"
Puis en juillet lors des émeuttes de rue qui enflamment le pays, reprenant les paroles du Président Macron, le ministre rajoute « Nul n’est au dessus des lois de la république ».
Un déni de Justice
Avéré mais non assumé par l'Etat
En Novembre 2023, le formulaire est envoyé au Conseil de l'Europe. En attendant la suite.